Selon la stratégie de restauration des écosystèmes naturels et du couvert végétal mise en place par CREDI-ONG dans le Parc Naturel Communautaire de la Vallée du Sitatunga, plusieurs milliers de plants sont mis en terre chaque année dans les trois communes tributaires du parc.

Cette année, l’activité s’inscrit également dans le cadre des travaux pratiques de l’atelier sur les notions d’empreintes et de compensation carbone entrepris par les Jeunes Amis de la Nature comme cela a été le cas dans les autres pays impliqués dans ledit projet. Si au Sénégal on a reboisé la mangrove et qu’en Allemagne il a fallu arraché les boulots de la tourbières, au Bénin par contre, il fallait faire du reboisement terrestre avec du teck. Le teck a été choisi afin de contribuer à la séquestration durable du carbone qui reste la problématique majeure de cette rencontre. On se rend compte que les plantations de bois de feu ne participent pas véritablement à la séquestration durable de carbone mais plutôt à la conservation de la biodiversité. Pour une séquestration durable du carbone, Il va falloir encourager les types plantations qui vont produire du bois d’œuvre ou de service.

Le teck a été choisi compte tenu de sa solidité, de sa résistance et de sa croissance rapide explique MARTIAL KOUDERIN, Directeur Exécutif de CREDI-ONG.

Nos sincères remerciements à la section locale de la Croix Rouge de Zè qui a mis son domaine de plus d’un hectare à disposition pour cette activité.

Ensemble pour un Monde plus vert et bleu…