CREDI-ONG

CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D’EDUCATION POUR UN DEVELOPPEMENT INTEGRE

[PROJET RESILIENCE AU CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LA VALLEE DU SITATUNGA]

Projet AUDEMA : Des actions pour le développement de la Vallée du Sitatunga

A PROPOS DU PROJET

Le projet à pour objectif général de contribuer à la résilience et à l’adaptation aux changements climatiques des communautés locales de la Vallée du Sitatunga. 

Objectifs du projet :

  • Renforcer le dispositif de gouvernance à travers un appui technique pour le fonctionnement de l’intercommunalité. 
  • Promouvoir le développement d’une économie rurale verte résiliente à travers l’amélioration des prestations écotouristiques et l’appui aux activités alternatives génératrices de revenus aux communautés locales
  • Renforcer le dispositif du suivi-écologique, de surveillance et d’animation du territoire de la Vallée du Sitatunga pour un éveil de la conscience écocitoyenne collective. 

Activités du projet :

  • Recrutement du personnel minimum pour le PNSCV. 
  • Formation et équipement du personnel du PNCSV. 
  • Elaboration des documents de gestion.
  • Organisation des séances de travail pour la mise à jour du dossier d’enregistrement de l’EPCI. 
  • Suivi administratif du dossier d’enregistrement officiel de la Communauté de Communes de la Vallée du Sitatunga. 
  • Création et animation d’un cadre de concertation des chefs d’arrondissements du PNSCV, aussi pour les jeunes ainsi que pour les femmes. 
  • Elaboration d’un cade-mecum des outils et procédures de gestion des zones humides par les autorités locales du Bénin en générale et de la Vallée du Sitatunga en particulier. 
  • Organisation d’un atelier de validation du vade-mecum pour la gouvernance des zones humides. 
  • Organisation de deux sessions de formation et d’internalisation du vade-mecum de la gouvernance des zones humides à l’endroit des élus locaux et du personnel technique des mairies de la Vallée du Sitatunga. 
  • Réaménagement et extension du Refuge Animalier du PNCSV. 
  • Réaménagement du circuit marécageux ou “crocodile tour”.
  • Aménagement d’une paillote de détente et d’affoût sur pilotis au niveau de la base nautique de Kpotomey. 
  • Mise en place de 500 m linéaire de passerelles au niveau de la base nautique. 
  • Développement des signalétiques pour la visibilité des activités écotouristiques. 
  • Identification des AGR propices à chaque groupement des femmes. 
  • Renforcement de capacité des responsables des groupements de femmes partenaires en leadership et gestion de la vie associative. 
  • Accompagnement des groupement de femmes organisées autour des caisses d’épargne autogérées à la mise en place des unités de transformation agroalimentaire.
  • Appui en équipement et en fonds de roulement aux groupements de femmes organisés autour des unités de transformation agro-alimentaire. 
  • Mise en place de micro-crédits animal au profil des femmes des chasseurs de la confrerie. 
  • Mise au point des unités de démonstration et de formation en agriculture intégré durable. 
  • Elaboration des curricula de formation des jeunes en agroécologie. 
  • Identification, sélection et formation / incubation de 20 jeunes strat’up en agriculture intégrée durable. 
  • Sélection de 4 meilleurs plans d’affaire des strat’up formés. 
  • Formation et recyclage de jeunes apiculteurs dans la Vallée du Sitatunga. 
  • Dotation en kit apicoles de 20 Jeunes apiculteurs formés. 

  • Réalisation d’un état des lieux sur les hotspots de la biodiversité et l’occupation marais dans la Vallée du Sitatunga. 
  • Organisation d’un atelier de validation du rapport de l’étude diagnostic. 
  • Réalisation de Plaidoyer et lobbing pour l’inscription des hotspots de la biodiversité identifiés dans le registre national des aires protégés du Bénin. 
  • Elaboration et signature d’un arrêté intercommunal pour la mise en défend des hotspots de la biodiversité dans la Vallée du Sitatunga.
  • Confection et installation de signalétiques autours des hotspots. 
  • Etude sur l’identification des espèces patrimoniales et/ou bio-indicatrices de la qualité et de l’état de conservation des marais de la Vallée du Sitatunga. 
  • Organisation de l’atelier de validation du rapport d’étude sur l’identification des espèces bioindicatrices. 
  • Edition, multiplication de la plaquette illustrée des espèces bio-indicatrices. 
  • Création, animation et suivi du projet ‘biodiversité dans la Vallée du Sitatunga” sur la plateforme “INaturalist”. 
  • Organisation d’une session de formation et d’information des jeunes et des points focaux en suivi de la biodiversité des ONG environnementales actives dans le PNSCV sur l’utilisation de la plateforme INaturalist.
  • Inscription du PNSCV sur la plateforme SMART et la création d’une base de données biologiques. 
  • Recrutement, formation et équipement de 10 écogardes pour la collecte des données de suivi-écologique et de gestion communautaire de la Vallée à l’aide de l’outil SMART. 
  • Collecte de données et alimentation régulière de la base de données SMART de la Vallée. 
  • Traitement et analyse des données de suivi écologique et de gestion communautaire collectées. 
  • Elaboration, édition, multiplication et diffusion des rapports annuels de suivi écologique. 
  • Conception et diffusion de 5 capsultes audio-visuel de sensibilisation de la population de la Vallée sur la propriété foncière fonctionnement écologique des marais et les services écosystémiques rendus des marais. 
  • Traduction audio d’une version synthèse résumé du vade-mecun en langues locales Aizo et Toffins. Puis diffusion sur les réseaux sociaux ainsi que dans les radio communautaire.
  • Organisation d’un jeu-concours “je chante la nature”. 
  • Appui à l’organisation de la fête annuelle des chasseurs. 
  • Célébration de deux éditions de la journée mondiale des zones humides dans la Vallées avec les autorités et les communautés locales.
  • Célébration de la fête de la nature et des journées vertes dans la Vallées avec les autorités locales. 
  • Mise en place et animation des classes vertes au sein des établissements scolaires. 
  • Organisation des sorties naturalistes au profil de jeunes scolaires de la Vallée. 
  • Accueil des visites scolaires dans la Vallée. 
REUNION-CHEZ-CREDI-ONG-POUR-ECHANGER-SUR-LE-PROJET-PPI

Pour quels changements ?
Les résultats attendus sont les suivants :

  • La structure technique de gestion PNCVS au profil de la communauté des communes de la Vallée du Sitatunga est installée et opérationnelle avec au moins 5 salariés contractuels. 
  • Au moins 3 documents de gestion sont élaborés et disponibles pour accompagner la structure technique. 
  • La Communauté des Communes de la Vallée du Sitatunga se réunie selon les disposition statutaire et de processus d’enregistrement officielle de l’Etablissement de Coopération Intercommunal (EPCI) est amorcé. 
  • Au moins 3 cadres de concertation sont créés et animés pour une gestion communautaire plus inclusive. 
  • Un vade-mecum des outils de procédures de gouvernance des zones humides est élaborés, édité et internalisé par les élus locaux et le personnel technique des maires de la Vallée du Sitatunga.
  • L’offre et les prestations écotouristiques sont améliorées dans le Parc Naturel Communautaire de la Vallée du Sitatunga (PNSCV). 
  • Une centaine de femme sont équipées pour développer des AGR (élevage, vanneries, transformation agroalimentaire, maraichage). 
  • Une cinquantaire de jeunes sont formés et accompagnés en agriculture intégré durable dans le PNSCV.
  • Les point chaud pour la conservation de la biodiversité dans le PNSCV sont cartographiés et sécurisés à travers des actes ou arrêtés intercommunaux. 
  • Les espèces bio-indicatrices (animale et végétale) d’une part et à valeur patrimoniale d’autre par du PNSCV sont connues et mis en exergue. 
  • Le suivi-écologique du PNSCV est renforcé à l’aide des outils intelligents de télédétection et de digitalisation en se basant sur les espèces indicatrices de l’état de conservation des écosystèmes. 
  • La population du PNSCV est sensibilisée à la protection de l’environnement et aux mesures de gestion durable des ressources naturelles. 
  • Au moins 1 000 jeunes scolaires bénéficient des activités d’éveil à la conscience éco-citoyenne. 

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